Une cabane dans les Ardennes Belges

Instagram a ceci de fabuleux qu’il vous fait découvrir mille endroits fabuleux en trois scroll. C’est de cette manière qu’à Noël dernier j’ai eu l’idée d’offrir à Simon, amateur de paysages forestiers, de bonnes bières et de carbonnades trois jours aux cabanes de Rensiwez,  un groupement de cabanes dans les Ardennes Belges. Nous y étions donc allés tous les quatre et demi en comptant lulu la frite en février et nous avions adoré. Quand l’automne s’est pointé, l’envie d’y retourner prendre un bol d’air et de calme dans nos cabanes dans les Ardennes Belges s’est fait sentir. Nous pris l’ordi et réservé trois nuits juste après noël.

Liège:
Nous avons commencé le séjour par un shoot d’ambiance de fête à Liège, où j’avais en ma qualité de G.O familial réservé via booking un bel appart art déco en plein cœur de la ville:

Liège palpitait de cette ambiance propre à la semaine qui sépare la célébration de la  naissance d’un petit être tout nu de la fête qui célèbre la fin d’un tour complet de la terre autour du soleil. Une effervescence teintée de lâcher prise. Loupiotes clignotantes partout, marché de noël, patinoire et croustillons, les 24 heures que nous avons passé à Liège nous ont rassasiés de ville pour les quelques jours que nous allions passer dans les bois.
Niveau bonnes adresses nous avons déjeuné à la ferme en ville où tout est frais, local et goûtu tout en restant simple et ça c’est un plus quand on voyage avec des papilles un peu compliquées (le mot sympa pour dire « grave relou ») et petit déjeuné au grand maison café et là encore tout était délicieux et préparé minute.

Notre petit shoot citadin terminé nous avons rendu les clés de notre bel appartement et nous avons mis le cap sur Houffalize ou se trouvent les cabanes de Rensiwez et leur décor forestier.

Il s’agit donc  d’un groupement de maisonnettes en bois situées dans la forêt ardennaise en bord de l’Ourthe. Chaque cabane est différente, elles sont situées à bonne distance les unes des autres et ont chacune leurs petites spécificités (poêle a bois, bains nordiques, tunnels pour arriver aux chambres des enfants). La première fois nous avions investi la cabane du pêcheur, un peu exigüe pour quatre, mais cette fois nous nous y étions pris assez en avance pour en booker  la cabane d’Isabelle, plus spacieuse et équipée d’une grande baignoire. Les filles y dormaient sur une petite mezzanine à laquelle elles accédaient par une échelle et le lit parental ressemblait à une cabane dans la cabane.

Certes pour la luminosité on est loin de l’ile Maurice, mais pour le calme et le Hygge (z’avez vu comme je suis dannois fluent?!) on est bien bien bien bien bien!
Il n’y a pas mille folles activités dans les alentours si ce n’est aller remplir ses petits poumons flétris d’air vivifiant dans la forêt, mais si vous avez la chance d’avoir la météo de votre côté il y a moyen d’en prendre plein les yeux à cette saison.

L’établissement propose de télécharger une appli dans laquelle on peut trouver toutes les infos nécessaires du genre resto et supermarché aux alentours, mais aussi plusieurs propositions de randonnées. Avec nos petits muscles atrophiés par trop de netflix et nos foies fatigués par trop de repas de fête nous avons choisi la plus courte proposée et on n’a pas regretté même si l’enfant de huit ans a fini au bout de trois heures par avoir gain de cause et à nous faire faire demi tour pour rentrer, la ballade valait le détour.

La brume, les rayons de soleil qui percent derrière les sapins, les odeurs de mousse et d’écorces c’était dingo. Je regrette de ne pas avoir pensé à prendre un pique-nique, sur ce coup je n’ai pas trop géré niveau organisation, petit boulet que je suis.
Toute cette beauté m’a donné envie de marcher plus en famille, allons nous nous y tenir? L’avenir nous le dira…

*Aparté chaussures, nous avons eu la chance avant de partir de nous voir offrir par la marque une paire de Palladium chacun et ça aussi c’était dingo. Je n’avais de ma vie enfilé de chaussures de marche et je comprends mieux leur intérêt, voir leur nécessité. On a marché dans la boue, dans les flaques, dans la mousse et pas à un seul moment nous n’avons souffert du froid ou d’inconfort (bon j’avoue avoir testé leur limite quand je suis tombé dans l’eau gelée, mais elles ne sont pas magiques non plus, si tu es un boulet tu restes un boulet, mais à part ça rien à signaler. Aparté chaussures terminée*

Et à part cette rando? Justement c’est ça qui est bien. Rien. Jeu de société, films au coin du feu, longs bains et siestes à rallonge, énormes petit déjeuners et plats de pâtes pour 4, ils n’en fallait pas plus pour nous rendre heureux.
(On ne se ment plus, on se dit tout hein, évidemment pendant trois jours il y a eu des moments où on aurait bien oublié les gosses dans la forêt, je vous rassure on n’a toujours pas viré famille Ingalls).

Après trois nuits il a bien fallu refaire nos baluchons parce que la suite de notre road trip de noël nous attendait, mais nous n’avons pas dit notre dernier mot et on espère bien trouver un moment pour venir voir la forêt au printemps .

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