Ma sélection shopping de pulls chauds:Brrr quel froid ici:
Voici donc ma sélection shopping de pulls chauds, juste pour vous:
Je suis ce qu’on appelle très élégamment « un cul gelé ». Eté ou pas été je dors sous une couette, ma bouillotte est ma meilleure amie et j’aime le poêle à bois comme si il était un de mes enfant. Quand le thermomètre passe en dessous de 15 degrés je panique et je ressors l’intégralité de mes pulls.
Alors forcément je suis toujours en quête de pulls vraiment chauds, mais aussi et c’est important, de bonne qualité, parce qu’un beau pull ça coûte cher et je refuse de devoir m’en séparer au bout d’une saison parce qu’il ressemble au gilet tricoté par Thérèse pour Pierre Mortez.
(ah ben oui, il y a même des trous plus grands pour les bras). Je me suis donc dit que partager les fruits de mes recherches pouvaient être utile pour d’autres cucul gelés dans mon genre et je vous ai préparé une petite liste de mes marques préférées dans ce domaine où d’autres que j’ai dans le collimateur. Voici donc ma sélection shopping de pulls chauds, juste pour vous.
La grosse maille chez L’envers fashion:
Je reluquais les gilets de Julie depuis l’année dernière et en septembre j’ai sauté le pas de l’achat en passant par leur service sur mesure parce que le modèle que je lorgnais n’existait pas en gris. Je l’ai reçu deux semaines plus tard et depuis on ne se quitte plus lui et moi. La laine est légère mais d’une chaleur incomparable et au bout de presque deux mois de portés intensifs je n’ai pas encore vu une bouloche.
Julie, la créatrice a à cœur de partager une mode durable, faite de pièces qui trouveront leur place dans nos dressings sur le long terme. Elle travaille de belles laines naturelles en hiver et du coton bio en été et fait fabriquer ses vêtements dans une usine espagnole.
Que demander de plus?
Le pull marin chez Saint James:
Encore un truc que je lorgnais depuis des années et pour lequel j’ai pris du temps à me décider, et pour cause, auparavant la coupe des modèles femmes ne me plaisait pas et je trouvais les modèles hommes même en petite taille peu flatteurs. Et puis un jour, miracle, ils ont sorti un modèle femme modernisé du genre qui va avec tout, en pur laine et dans une myriade de coloris. Avec Saint James on parle d’une maison normande vieille de presque deux siècles dont la plupart des modèles sont encore fabriqués en France (pas tous, pensez à vérifier).
En quelques années je me suis concoctée une petite collection (et depuis cet été j’en shoppe d’occase sur vinted) et ils ne faillissent jamais à la tâche, ne boulochent pas et tiennent vraiment très chaud (c’est eux qui m’ont accompagnée dans le froid new yorkais l’année dernière et ils ont été de parfait compagnons de voyages).
Les mailles fifilles de Katia Sanchez:
Si je vous dis des petits hauts ça vous parle j’imagine? Hé bien Katia est une des fondatrices de la marque, ça pose le décor. Au bout de dix huit ans de bons et loyaux services elle a envie de changement, et fait une pause qui apparemment lui fait un bien fou puisqu’elle revient et crée sa marque Eponyme Katia Sanchez, une marque de mailles mousseuses et colorées qui mettent du pep’s dans les tenues hivernales qui en ont bien besoin. J’aimerai vous parler de leur douceur mais je ne peux me baser que sur ce que j’ai lu puisque je n’ai pas encore pu les toucher en vrai.
Katia a elle aussi une envie de mode durable, de produire moins mais mieux des vêtements que l’on a plaisir à ressortir chaque hiver.
Les basiques chez tricot Paris:
Chez tricot on pense basique, éthique, et accessible, trois mots qui me parlent particulièrement quand il s’agit de pulls.
Là encore je ne peux pas vous parler des produits en détail puisque je n’ai eu ni l’occasion de les toucher ni de les voir, toutefois ce qu’on peut lire sur le site m’a l’air plutôt convainquant et me donne envie d’en voir plus. Je commanderai peut-être à la faveur des soldes, si soldes il y a.
Les survivants du vintage:
Pour des raisons bassement économiques mais qui prennent aussi des allures d’engagement écologique, je fouine aussi souvent du côté des friperies et puis évidemment des classiques vide-greniers et ressourcerie pour trouver de beaux pulls. Je pars du principe que si un pull vieux de 20 ans est encore là, il y a peu de raison qu’il ne me survive pas. Comme pour un achat classique je vérifie la composition et je fuis le synthétique, mais surtout je vérifie que ces saletés de mites ne se sont pas servies de mon pull comme garde manger. C’est de cette façon que je me suis trouvée ces deux pièces merveilleuses à moins de 30 euros. Alors objectivement ça ne se trouve pas sou le sabot d’un petit poney, mais en persévérant on finit toujours par trouver des merveilles.
Laine et entretien:
J’ai appris chez Anne que la laine avait un pouvoir auto régénérant et auto nettoyant, j’ai fouiné un peu plus et appris qu’en fait il n’était pas nécessaire de laver un pull en laine aussitôt porté (logique en fait, vous lavez vos manteaux en laine tous les jours vous?) et qu’en les aérant fréquemment cela suffisait à enlever les odeurs par exemple. J’ai donc nettement réduit les lavages et mes pulls s’en portent franchement mieux. Quand je les laves, j’avoue ne pas avoir le courage de le faire à la main et je les mets en machine, mais sur le programme laine, avec une lessive verte mais délicate et à froid, et je n’ai jamais eu de mauvaises surprises.
Point important, attention aux mites, ces petites saletés boulotteuses de pulls que j’ai dans le collimateur. Je ne vais pas vous mentir, je mélange toutes les techniques possibles parce que je suis totalement opposée au fait de devenir la soupe populaire de la mite. J’ai évidemment acheté des trucs bien chimiques que j’ai planqué partout dans le dressing et je vais suivre un conseil lu je ne sais plus ou sur leur aversion de la lavande. Rep à ça les mites !
Notre cul gelé review est maintenant terminée, amis frileux j’espère que vous aurez trouvé ma sélection shopping de pulls chauds à votre goût, et si jamais vous aviez un coup de coeur pour l’envers fashion, je vous conseille un petit tour sur mon compte instagram parce qu’il se peut qu’il s’y trouve bientôt une surprise 😉
Du look en veux tu en voilà:
Merci moi aussi grande frileuse depuis toujours ma marque préférée depuis plusieurs années été comme hiver c’est BABAA les pulls et autres merveilles sont de plus en plus stylés.. j’ai réduit et épuré ma garde robe pour la compléter régulièrement d’une nouvelle pièce ☺️
J’avais fait une petite étude de marché entre babaa et l’envers et c’est l’envers qui avait gagné, mais les deux marques sont magnifiques et dans un même ordre de prix 😉
Une vraie pépite ce post!! J’adore!
Merci, j’ai beaucoup aimé l’écrire !
Trop chouette ce post j’adore ! Tes photos sont canons ! Je note pour le st James dis donc
Héhé oui, toujours être en alerte sur vinted, c’est le secret !
Ahhh de l’article de modasse parfait comme j’aime!
Les bons conseils, du pratique, et toujours des looks canons!
Héhé merci! Long à rédiger mais j’y ai pris beaucoup de plaisir 🙂
Joli article .. j’ai envie de tout !!!!!
et moi donc! Je lorgne beaucoup beaucoup sur Katia Sanchez, ses modèles rouges sont foufou dingo!
En bonne tricoteuse je tricote mes pulls bien chauds en choisissant avec soin mes fils et leur provenance mais tricoter c’est long!
Comme toi j’ai cédé à l’appel du grand large et des pulls Saint James, des merveilles!
En tout cas j’adore ce format de billet de blog m’Dame!
bisettes
J’aimerai tellement avoir la patience de tricoter ! Tu fais des merveilles toi avec tes petites mains !
Depuis que tu en as parlé j’ai bien envie d’un pull l’envers fashion, mais on attendra d’avoir économisé je ne me plains pas, je sais bien que la qualité a un prix…
Sinon quelques gouttes de cèdre d’atlas sur les petites boules en bois contre les mites c’est efficace aussi !
De jolies marques. Merci pour la découverte … Je vais lorgner du côté de vinted (mon amie) … Je te souhaite de belles fêtes de fin d’année.
J’adore la marque Saint James.
J’ai le même que toi, le pull blanc à rayures !