On part à Lourdes mon petit poussin !

En septembre dernier, alors que le soleil parisien commençait à décliner, j’ai rempli une petite valise du strict nécessaire (ou presque) et je suis allée voir à Lourdes si j’y étais, et je vous le donne en mille, j’y étais, mais pas toute seule. Il y avait aussi Anne chou et son petit chou in utéro, Tata Rita, Isabelle la flying Mama, Marine une mummy chamallow , Amélie et pis c’est tout.
Nous avions été invitées par Yacine au titre de miss testeuses  de camping pour découvrir les équipements du Sunelia d’Argeles et la région pyrénéenne.
Au programme, de la marche, des bons repas, des paysages à couper la chique, un spa, le brame du cerf, et des bons fou rires!

De base on m’aurait dit, viens à Lourdes, on va s’éclater, j’aurais eu du mal à le croire et pourtant.
Lourdes n’est qu’un point sur la carte de cette région magnifique. Il faut voir la ville au moins une fois pour son coté Las Vegas de la chrétienté kitscho psychadélique mais ensuite on passe vite à autre chose, à savoir du vert, des montagnes, des repas plus que généreux et un ciel bleu.

Enfin bleu, pas toujours.

C’est bien sous le ciel bleu qu’on est partis découvrir le lac de Gaube, mais c’est sous la drache qu’on a fait la rando, à la parisienne, sans Kway ni chaussures adaptées, bien ouèj les meufs !

Enfin, cet épisode restera dans les mémoires, avec le lac superbe même sous la pluie, le chocolat fumant pris au petit restaurant d’altitude, les capes de pluie achetées comme si nos vies en dépendaient et la joie de savoir que ce moment comment dire euuuh rafraîchissant serait suivi du plaisir des bains bouillonnants du jardin des bains, un spa thermoludique absolument délicieux.

Le lendemain rebelote pour la marche, mais cette fois sous le soleil, fier et chaud. Nous sommes partis en excursion au mythique cirque de Gavarnie. Deux petites heures de marches sous les chauds rayons du début d’automne du sud et à la clé un panorama qui vaut bien une petite pause et un bon déjeuner.

Après tous ces efforts on avait bien le droit à une petite pause, que l’on s’est octroyées avec Big mama pour profiter de la piscine du camping. On était là pour tester ou bien?
Notre test complètement concluant (piscines à bonnes température et toboggan glissant à la bonne vitesse ;)) on a rejoint le reste de la troupe pour aller écouter le brame du cerf au coucher du jour et se taper la cloche ensuite (oui encore! un bon week-end n’est pas un bon week-end si tu ne te fais pas un festin à chaque repas !) (dit la fille qui a dit stop au menu dégustation préconisé par Roger, le propriétaire du camping et connaisseur en la matière) (y’a un moment ou deux entrées, et un plats de côtelettes mon foie dit stop).

Le lendemain il a bien fallu remballer nos petites affaires, rendre les clés du mobil home et se dire au revoir.

Je ne serai jamais allée de moi même dans ce coin car je ne connaissais pas du tout, mais depuis ces quelques jours passés au creux de la montagne j’ai très envie d’y emmener ma bande de maboules y passer un (long, de préférence) week-end , si possible dans une de ces petites cocosweet où j’imagine mes belettes jouer aux aventurières et courir après les lapins qui se cachent partout dans le camping.

*Point camping, vous me commencez à me connaitre à la base on me dit camping je pense emplacements, tentes, douches froides et attentes aux toilettes, pas confort quoi.
Ici vous oubliez ça. Les cabines de douche des sanitaires communs sont plus grandes que ma salle de bain (sans rire) (je vais peut être déménager au camping?)
Sylvie la propriétaire des lieux qui chapeaute toute la partie « déco » prend grand soin d’en faire un endroit agréable et c’est réussi, je la cite (attention second degré) « mes douches c’est les douches de Céline Dion », ça se passe de commentaires.
Il y a maintes façons de se loger dans ce grand établissement cinq étoiles, de l’emplacement pour planter sa tente au mobile home avec douches privatives en passant par les fameuses coco sweet qui m’ont tant plu.
Ajoutez à ça une giga piscine et un mini club pour que les kids se fassent des copains et on obtient un « on signe où? ».

Perso je re-signerai bien, reste à trouver le bon moment et Hop là, Lourdes nous (re) voilà !