Droit de réponse à Viviane, et à tous les autres.
(La française veut voter, mais elle veut surtout faire ses propres choix)
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je vais faire dans le billet « polémique ».
Je ne sais pas si vous avez suivi le petit orage blogosphèrique autour d’un article publié sur le monde à propos des mères dites parfaites. L’article en lui même ne m’a pas franchement fait lever un sourcil, je l’ai trouvé assez inintéressant et le sujet déjà maintes fois traité.
Non ce qui a attiré mon attention ce sont les commentaires sous le post facebook du monde et particulièrement ceux d’une certaine Viviane s’étonnant que les femmes puissent n’avoir d’intérêt que pour leurs enfants et leur vie dite au foyer. Je te cite Vivianne (on se dit « tu » Vivianne, ça ne te dérange pas?) si tu le veux bien:
« Pitié !!!!! Une « mère » est aussi une femme ! Ne peut-elle avoir d’autres sources d’intérêt que ses enfants ??????? »
À quel moment en est on arrivé là? À quel moment les mots mère au foyer mis bout à bout sont devenus des gros mots?
Sous couvert de féminisme on nous clame haut et fort que ne pas avoir d’activité professionnelle est un retour en arrière.
Mais attendez je me demande un truc.
Quand dans les nana des années 70 brûlaient leur cœur croisé, ce n’est pas pour qu’on aie le choix, le pouvoir de décider de nos vies?
Décider de sa vie. C’est beau non?
Mais ça veut dire quoi?
Ça veut dire:
Si je veux être militaire de carrière? Tu peux.
Et si je veux être chanteuse de cabaret? Tu peux aussi.
Si je veux manager une équipe de 10 personnes, faire faire plus de benef’ à ma boîte que le mec qui etait à mon Poste avant moi, je peux aussi? Mais oui tu peux aussi et même tout le monde applaudira bien fort.
Et si je veux rester chez moi, aller chercher mes enfants à l’école le soir, être dispo 24/24 pour eux?
Ah non! Ça tu peux pas c’est caca.
Et Badinter bla bla bla et Simone Veil gnagnagna.
La cerise sur le gâteau c’est quand Vivianne nous dit « ce choix est lourd de conséquences pour les enfants aussi ».
Allons bon, voilà les enfants. Comme dans un mauvais téléfilm sur le divorce, on brandit l’éducation des enfants qui pâtit de la présence certainement sur protectrice de ces mères si rétrogrades.
Vivianne, à titre personnel je te rassure mes filles vivent plutôt bien ma présence quotidienne, ça tombe bien dis donc, je suis leur mère.
A titre général, et je pense Vivianne que tu ne pourras pas me dire le contraire parce que de manière maladroite je crois que c’est ce que tu as voulu sous entendre, une femme épanouie fait une meilleure mère. Et ce qu’elle s’épanouisse en enseignant, on opérant à cœur ouvert ou en cuisinant une blanquette.
Je terminerai par m’opposer à toi une dernière fois Vivi, (ça ne gêne pas que je t’appelle Vivi?), quand tu dis qu’être au foyer c’est dépendre financièrement de son conjoint. Tu fais bien de préciser financièrement.
Parce que mon conjoint lui, dépend de moi pour un tas d’autres choses.
Je ne vais pas toutes te les énumérer ça serait chiant comme la pluie, surtout pour une éminente sociologue comme toi. Nous sommes une équipe, une team comme on dit en anglais (ouais j’ai mon bac quand même).
Alors voila mesdames, voilà ma Vivi (tu vois comme ça rapproche le féminisme?):
Je dis oui au féminisme, oui à la liberté des femmes. Et qui dit liberté dit droit de choisir.
Astronaute, vétérinaire, garagiste ou mère au foyer. Enfants ou pas enfant, mari, femme ou les deux, je vous propose un truc: Arrêtons de regarder la pelouse mal taillée de la voisine et occupons nous de notre propre jardin (j’écris ça à deux heures du mat’, Vivi tu auras réussi le tour de force de me faire me relever, veuillez excuser la métaphore jardinière).
Quand on vivra dans un monde où chacune est a la place qui lui semble être la meilleure pour elle sans avoir à se justifier, à ce moment précis, le féminisme aura fait son boulot.
Je vous laisse je dois laver les caleçons de mon mec à la main avec une lessive spéciale. Oh ça va si on ne peut plus rigoler…
(I va sans dire que tout ce beau concept s’applique aussi aux hommes, pas de jaloux !)
Tiens je n’avais pas lu les com de l’article.
AUjourd’hui être femme au foyer, kiffer s’acheter des bols Kitchenaid (uhuhuh) et mettre du pastel dans son intérieur so 60, c’est un choix de vie!
Je te rejoins à 100%!
Du moment qu’on est épanoui et la famille aussi, c’est bien le principal!
Et je connais des hommes au foyer qui en ont fait le choix et qui ne le regrette pas le moins du monde!
Aller bisous la team FAF années 60! Et bisous Viviane!
Ahahah, on est vintage jusque dans nos choix de vie, que veux tu !
Vaste problème dans cette société: arrêter de juger, de coller des étiquettes à tout ce qui bouge. Si seulement chacun faisait au mieux pour lui, pour ceux qu’il aime, sans nourrir une haine sans fondement de tout ce qui est différent de lui et gardait juste un peu d’ouverture d’esprit, le monde irait tellement mieux…
Merci pour ton post! Bises
aaaaah ça, vaste sujet ! Eduquons nos enfants de cette manière, c’est la première des choses à faire. Bises
Oui! Ce sont eux les clés vers du meilleur 😉 Bises
Je suis cette polémique de loin, en travers car je n’aime pas les polémiques et n’ai pas la force pour ça ces derniers temps donc juste un petit commentaire pour te dire que je te suis à 100%. Ton article est parfait!
Bonne journée pluvieuse 😉
Merci 🙂
Je suis te rejoins totalement sur la notion de choix et sur tout le reste, chacun doit trouver ce qui lui convient pour que sa propre team fonctionne.
Je n’ai pas lu les commentaires facebook en revanche j’ai lu l’article du Monde. Ce que j’en retenais moi c’est l’expression d’une certaine pression générale, une incitation à la perfection amplifiée par les réseaux sociaux. Je me suis dit que l’article du Monde invitait à prendre un peu de distance, ce qui n’empêche pas de s’inspirer des belles images et du bonheur des autres!
Je suis une fille très second degré, du coup c’est vrai que j’ai du mal à imaginer qu’on puisse frôler le burn out à cause de certains univers trop lisses, pour moi il est évident qu’il faut prendre du recul et se dire qu’il y a toujours une autre vie derrière ces « univers ».. Sur mon blog j’essaie de montrer les petites joies en pimentant toujours de petits détails un peu moins roses, et j’espère que c’est bien comme ça que c’est perçu.
Vivi qu’est ce que t’es allée énerver Céline … Ce qui me gonfle c’est que taper sur la copine ne fait toujours pas avancer le vrai débat féministe qui aurait besoin d’un bon coup de fouet. Sur bien des terrains, nous perdons quand même un peu chaque jour notre bataille. Force est de constater que tout s’est crispé autour de la place de la femme dans notre société, le sujet du voile aussi en est un. Ce n’est pas par provocation que je l’évoque (ça y est la Vivi qui est en moi se réveille) mais j’ai eu exactement les mêmes échanges avec des filles qui avaient fait « le choix » de porter de voile. Et je me pose du coup beaucoup de question sur mes responsabilités de femme « libre ». Quel exemple dois je montrer? quel combat dois je mener ? Même si je kiiiffe aussi tout affaires domestiques dont mes nains et mon mec font partie. Merci en tout cas pour cet éclairage matinal fort bien écrit.
Oh la oui le voile on va sur un terrain beaucoup trop houleux que je ne gère pas du tout 😉
En tout cas je suis bien contente que l’article parle a autant de monde. je l’ai écrit très égoïstement pour mettre les points sur les I, et finalement il me fait réaliser à quel point ce carcan peut toucher un nombre importants de gens ! C’est fou on est en 2016, réveillez vous !
Celine ton billet est tout simplement aux petits oignons!!!!!!
Merci ! <3
BRAVO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
merci !
Je signe à 100 % !!!
Magnifique !!! Merci Céline !!!
J’ai pris connaissance de ce fameux article hier, et ce qui m’a épatée c’est que je l’ai découvert, relayé par un réseau écolo et végétarien d’une nana sans enfants !!!
Alors je me dis :
1) c’est gonflé de faire la morale aux mères quand on n’a pas soi-même goûté à la maternité et qu’on n’est pas confrontée aux choix et responsabilités que cela implique …
2) les végés sont vraiment trop drôles en ce moment avec leur slogan « cruelty free » ! Et je me dis qu’il vaut peut-être mieux mordre dans une côte de boeuf que de mordre dans son voisin ! Non ? Avis aux sociologues : apprendre à passer au second degré : ne pas bouffer son voisin tout cru, merci !
3) Liberté et choix, et possibilités ! Merci Céline de le rappeler ! J’ai envie de dire qu’on fait ce qu’on veut et ce qu’on peut, en fonction de ses sentiments, idées et moyens !
Je suis moi-même mère au foyer, bac + … , fille de féministe …, mon mari évolue professionnellement grâce à moi …, je socialise pour ma famille …, je « coach » ma famille et ma maison seule, loin de ma région natale, sans nurses et autres soutiens … (clin d’oeil à Mme Badinter), et je « résiste » !
(je finis par un petit clin d’oeil musical ; ) car je les adore chez toi Céline !)
Bisous !
« mon mari évolue professionnellement grâce a moi » Ca aussi on l’oublie bien souvent je trouve… Je trouve le point de Vivi bien individualistes en fait. On fait marcher le foyer, à deux, chacun en apportant sa pierre à l’édifice !
Fidèle depuis très très très longtemps, j’ai découvert il y a genre 3 mois que tu étais mère au foyer! Comme quoi, ce blog ne te définit pas comme telle!
J’ai particulièrement aimé ton paragraphe sur « la femme au foyer dépend financièrement de son mari mais lui dépend de moi pour plein d’autres choses ». je suis entièrement d’accord!! L’argent n’est pas le moteur du couple mais un rouage de la grande machine qu’est la famille. J’aime que tu ais rétabli ce point.
Merci Céline! Tu gères la fougère!
« la grande machine qu’est la famille », tu as tout dit. Si on retire un des rouages, même avec tout le pognon du monde, ça ne marchera plus !
(j’assure chaussure?)
Céline présidente! On fait ce qu’on veut, quand on veut et avec qui on veut! Le but est de faire ce qui nous rend heureuses et épanouies et personne ne peut juger ça, il faut regarder chez soit au lieu de critiquer les autres. Chacun est libre, j’ose espérer que nos enfants pourront choisir, sans que personne ne puissent les critiquer; juger etc…
Ahhhh si seulement ! Il ne tient qu’a nous d’élever nos gosses dans ce sens ! Go go go !
Moi ce qui me dérange c’est que beaucoup de femmes n’ont pas tant le choix que ça… Notre société sous couvert de changements des rythmes scolaires et autres, pas d’accueil des petits en dessous de 3 ans voir 3 ans et demi à la maternelle, difficulté grandissante à trouver un mode de garde… impose de faire des choix comme celui d’être « mère au foyer » et on ne va pas se mentir c’est encore trop souvent les mamans qui s’y collent! Ce n’est en aucun cas un jugement, seulement un constat que j’ai pu faire avec mes amies… Je trouve que malheureusement aujourd’hui rien n’est fait pour encourager et faciliter la vie des femmes et que de plus en plus on fait tout pour qu’elles restent à la maison…
Tout ça pour te dire que je te rejoins sur un point essentiel celui d’avoir la liberté de choisir! Et y’a encore du boulot…
Tu sais je milite pour la cantine obligatoire par exemple, parce que même quand tu es mère au foyer tous ces « équipements » tu peux ponctuellement en avoir besoin et tu n’y as absolument pas accès. Je suis bien d’accord, dans un pays avec un si fort taux de natalité, on est naze sur tout ça et c’est bien malheureux !
Coucou,
Juste un petit mot pour te dire que la position des communes qui « choisiraient » les enfants qui peuvent ou non avoir accès à la cantine est illégale. Les municipalités peuvent choisir d’ouvrir ou non une cantine mais ne peuvent pas en restreindre l’accès à ce service qui est alors public en fonction de critères qui, pour un tribunal, seraient discriminants.
Voilou !!
Ah oui je te rejoins … pas le choix :
– de se faire saquer au boulot car à 80 % le mercredi pour éduquer l’héritière, mais avec la même charge de travail qu’à temps plein
– de commencer un deuxième métier de femme au foyer non rémunéré APRÈS ma journée au taf
– de courir toute la semaine pour être à l’heure à l’école
– de sauter la pause déjeuner pour remplir le frigo
– de passer pour la mauvaise mère qui travaille et ne peut accompagner les sorties scolaires / emballer les lots pour la kermesse / tenir la bibliothèque participative le jeudi de 9:30 à 10:30
– de perdre du temps précieux et de l’énergie vitale à trouver une solution viable et satisfaisante afin de trouver une personne accompagnant l’héritière à l’école car DH et moi ne travaillons dans la ville où nous habitons ( 6ème nounou depuis la rentrée
– culpabiliser de laisser une autre prendre soin de ma fille
D’accord, cette vie est celle que mon mari et moi avons choisi et des tas de gens ont des situations pires que la notre … bla bla bla … reste que pour beaucoup le « choix » d’être mère au foyer n’est pas une option pour des raisons financières et/ou morales
Au final c’est toujours la mère qui a tout faux soit parce qu’elle travaille soit parce qu’elle est mère au foyer … et c’est un peu le sens de l’article du Monde : les réseaux sociaux mettent en scène une image idéalisée de ce que doit être et faire la femme … et nous sommes aussi responsable tant que nous continuons à nous mesurer à nos mères …
Bon voilà juste un ressenti personnel à propos des différents articles lus sur ce sujet ces derniers jours à quand un article sur le père « imparfait »
You put in the water, you Wash it you Wash it. It smell like a flower!
Pardon je troll.
Mais apparement c’est de bon ton en ce moment
Gné?
ahahahah ! « c’est la caca la caca, la catastrophe ! »
Elie Kakou!
J’ai lu l’article hier et suis restée longtemps sur les com (mais ceux de l’article pas de Facebook, je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer Vivi). Néanmoins ça m’a assez turlupiné pour commencer à dessiner un post là dessus hier soir. Il verra surement le jour dans plusieurs semaines car il me faut trouver le temps pour faire tout ça (quand je ne branle rien à la maison avec les enfants par exemple me souffle Vivi) mais ça me fait du bien de lire ce matin une réponse comme la tienne.
Qu’est ce que le féministe, l’égalité et la liberté si ce n’est d’avoir le CHOIX ?
Les mères au foyer ces branleuses (et comme les retraités elles sont tjs débordées va comprendre ma vivi).
Merci Céline pour ton article, ça fait du bien! des bisous ma poule
Des bisous et bel anniversaire poulette !
alors là bravo !!! le passage sur la dépendance mutuelle est tout simplement brillant ! bravo ma poule, t’as raison de pas te laisser faire !!!
On oublie trop souvent la dépendance mutuelle dans ce genre de débats. On œuvre tous les deux à notre manière pour le bien être du foyer. C’est une mécanique complexe qui peut tomber en panne mais c’est quand même hyper chouette quand ça roule !
bien dit Céline, non mais !
c’est triste et révoltant mais je n’en dirai pas plus, tu as tout bien dit comme il faut, et bien écrit et même super marrant. BRAVO
bises
Merci, je suis contente de voir que beaucoup de femmes se retrouvent dans mon billet, si différentes les unes des autres soient elles !
Je n’ai pas d’enfants et pourtant j’adore lire ton blog.. Et celui d Elisa et tant d’autres…
Comme tu dis, l’important c’est d’être épanouie !
L’article sur Le monde était creux… Et n’apportait absolument rien au débat.
J’avais lu un article assez semblable sur les végétariens /healthy: comme quoi cela ne faisait que culpabiliser les gens qui ne mangent de la viande et/ou le mangent pas Healthy !
Quand est-ce que les gens arrêteront de toujours tot prendre mal ??
En parlant de « diktat » etc.
C’est du grand n’importe quoi.
Moi j’aime lire les belles histoires du quotidien des mamans poules, des blogueuse qui font du sport et cuisinent sainement..
M’inspirer et prendre que le meilleur pour ma vie..
Sans me renvoyer une image négative de moi-même..
Bref.
Je te rejoins à 10000% !
Sur ce coup le monde a cédé aux sirènes du buzz facile. Ce n’est pas glorieux glorieux…
AMEN ma poule !
On va quand même pas se laisser empapahouter non?
Faire équipe, s’entraider et regarder les autres avec tolérance…et si on saupoudrait notre vie d’une pincée de bienveillance ?
Assumer ses choix, sans les imposer aux autres, c’est pourtant si simple. Comme toi Céline, je fais ce que je veux de ma vie, après tout, je n’en ai qu’une.
Exactement, à bientôt 33 ans, j’ai passé l’âge de me demander si mon mode de vie plait aux autres !
Merci pour ton article.
Je suis d’accord avec toi même si malheureusement le choix de mener sa vie comme on l’entend n’est pas encore donné à toutes les femmes,même en France.
Je dis bravo aux féministes et byebye aux connes aigries (vivi je parle de toi là).
Non, une femme n’a pas encore le choix de faire tous les boulots comme elle le voudrait. Je comprend que ses mots t’aient touché mais tu ne peux pas ignorer le nombre de personnes qui viennent lire ton article. J’espère que tout le monde prendra bien la mesure de la bêtise de Vivi, qui n’est en aucun cas représentatrice du mouvement féministe.
representative et non representatrice ! 🙂
J’en suis tout à fait consciente. je pense que Vivi est représentative d’un féminisme d’un autre âge à qui il faut ouvrir les yeux. Etre mère au foyer peut être un choix assumé. C’est si il ne l’est pas que ça pose problème.
tout à fait d’accord! 😉
Céline ! Céline! Céline!!!!!
Merci tu m’as fait du bien …je me sens tellement mieux dans ma condition de mère au foyer, blogueuse, dont la vie est loin d’être parfaite (merci Le Monde)!
Non mais pitié vivi ! Vis notre vie et on en reparle!!
Pour la dépendance du mari ce n’est que trop vrai et crois nous vivi ils s’en rendent bien compte et en sont pleinement satisfait ( enfin je crois!)
Vivi voit le couple à sa manière j’imagine. Une manière qui n’est pas la mienne. POur moi on est deux et on amène chacun notre lot au foyer. L’argent c’est bien beau, mais ça ne se mange pas…
Je valide à 200% l’article du monde que je je trouve très juste n’en déplaise aux blogo mum …en revanche je ne valide pas les commentaires et surtout celui de Vivi! ton article est magnifiquement bien écrit une réthorique sans faille madame la malle! Stay strong Et toujours le poing levé!
Ahahah Tempête je te retrouve bien là. L’article du monde je l’ai trouvé chiant comme la mort, ça a tellement été dit et redit tout ça. Mais ces com, je ne pouvais pas me taire, j’ai mis mon costume de super Tempête et j’ai rallumé la lumière pour écrire ce qui me trottait.
Pas facile d’être une JEUNE mère au foyer MODERNE (si si c’est compatible!)… J’avais du mal a assumer à 25 ans avec mon petit chou. Et puis… ca grandit, et PAN en v’la un deuxieme de petit chou, et puis… PAF v’la 5 ans dans ta tronche aussi…ah les bagages !!!
ET BEN MAINTENANT JE M EN FOUS ROYAL :quand je vois mes deux nains, mon mec, ma famille, je suis si fière!!!
Et puis au fond de moi, je crois que ça fait chier les autres (les jaloux peut être?) que ca puisse etre possible d’avoir qqn qui t’aime tellement qu’il accepte de bosser pour deux ! « mais ouais, mais comment tu feras si un jour vous vous séparez hein ???? » « rho mais Vivi, non mais ! On a pas le droit d’être SURE que c’est pour la vie?! »
Go fleur,go ! Je n’exclue pas de reprendre un jour une vie pro, mais ça sera an accord avec le rythme de ma famille. Oui je veux le beurre, l’argent du beurre et le cul du crémier, an so what?
hihi ton article m’a fait beaucoup sourire. J’imagine la réaction de Vivi 😉
Le congés parental est un choix et non un luxe comme certains peuvent le croire.
De notre côté, on a été vu comme des ovnis car c’est mon mari qui a pris un congés parental et moi j’étais au boulot 😉
On fait le choix de s’occuper de nos enfants et ça c’est du boulot !
Ce n’est pas lourd de conséquences, demandez aux maitresses.
Elles apprécient quand on vient chercher nos enfants plus tôt car ils ont moins fatigués.
Qu’est ce que je regrette que le congés parental de mon mari soit fini, mes filles sont épuisées par les longues journées d’école et je ne peux rien faire car on bosse tous les 2.
Je te dis « merci et bravo pour ton article ! »
C’est chouette et courageux de la part des maris de prendre le relai, soyons honnêtes, les mères au foyer sont regardées de travers, mais je suis sure que c’est encore pire pour les père au foyer. Big up aux nouveaux pères, aux nouvelles mères et aux nouveaux kids !
Épanouie, c’est tout à fait ça. Qu’est-ce qui est le mieux faire un boulot qu’on déteste et rentrer déprimée ou être heureuse à la maison? Ben clairement moi si je le pouvais et j’espère que ce sera bientôt le cas, je préférerais m’occuper de ma famille. Je n’ai pas été choquée par l’article du Monde qui pour certains trucs était juste mais le reste bordel. Chacun(e) fait ce qu’il lui plait. Je me fiche complètement de ce qui se passe chez les autres, soyons heureux dans nos vies et arrêtons de juger le choix des autres. Je ne comprends pas que les choix des autres puissent à ce point heurter les gens. Sauf si bien sûr, ils n’assument pas leur propres choix. Parce que désolée mais on ne m’ôtera pas l’idée que quand tu es bien dans tes baskets tu te fiches bien de ce que font les autres.
Bisous ma poule !
Exactement ! Je te souhaite de bientôt trouver le fonctionnement qui vous convient le mieux à tous les quatre ! Bises
Un grand BRAVO!!! tu a mis en parole tout c’est que je pense, en plus avec une très fine ironie (hein Vivi??!!)
Le choix!! c’est le plus important! chacun doit vivre SA vie et pas regarder celle des autres!!
L’ironie, j’ai ça dans le sang héhé ! Merci à toi, bises !
Céline, pour une fois que quelqu’un répond avec une très grande intelligence sans faire de comparatif femme au foyer/femme au boulot ce qui m’insupporte au plus haut point Car non l’un ou l’autre n’est pas mieux, ce qui compte c’est ce qu’on choisit (ou pas mais on fait au mieux). Sans jugement. c’est exactement ce que tu dis, que ça fait du bien!! Moi je travaille et tout comme toi je ne supporte pas qu’on me juge en me disant que c’est moins bien pour x raisons. Ah vraiment merci pour cette vision qui est la plus intelligente qui soit. Une vision de liberté et de non jugement.
C’était inconcevable de dénigrer les femmes qui travaillent. Dans les deux cas il y a du bon et du mauvais. Parfois j’aimerai retravailler rien qu’une journée par semaine pour avoir des conversations autres que l’école ou les courses, mais je sais très bien que de l’autre côté, les mères qui travaillent rêvent certainement de pouvoir s’arrêter un ou deux jours par semaine pour s’occuper de leur foyer. Le salut est dans le mi-temps en fait !
Je n’ai pas lu l’article du monde mais je vais essayer de le trouver…
Bein moi, je vous envie grave les mamans au foyer!
J’aimerais tellement pouvoir m’occuper sereinement de mes enfants sans courir, sans hurler, sans être en retard, sans leur imposer des journées de 10h en collectivité dès l’âge de 3 mois! Leur accorder du temps de qualité, les éveiller sur le monde, faire un tout un tas d’activités…
Pour ma part, j’ai le sentiment d’être aliénée, de ne pas avoir le choix…on n’a pas obtenu le « droit » de travailler mais « l’obligation » pour faire bouillir la marmite…
C’est comme tout, rien n’est tout noir ou tout blanc. Je connais bon nombre de maman au foyer qui donneraient cher pour travailler un ou deux jours par semaine. Comme je le dis juste au dessus, l’idéal en fait ça serait un mi-temps.
Bises
femme au foyer, maman à plein temps, à temps partiel, maman au boulot, mais que chacun fasse ce que bon lui semble !!! c’est incroyable quand même ce besoin de juger constamment… Vivre et laisser vivre ! bravo pour ton article Céline. Bisous bisous
En fait j’élargirai même aux femmes en général. On catégorise à tout va.
Tu veux quatre enfants « mais comment tu vas les nourrir? » tu n’en veux pas « pfff elle est égoïste, tu allaites longtemps « tu vas en faire un dépendant », tu n’allaites pas « tu penses à a santé? »
Et encore nous sommes dans un pays où les filles ont droit à une éducation, accès aux même chose que les garçons…
j’ai adoré ce billet ! on fait toutes et tous ce qu’on peut parfois même ce qu’on veut et pas toujours ! perso, je suis entrepreneuse ce qui me permet d’être au foyer et working girl et hop là comme ça je n’ai pas à faire ce choix cornélien
Je crois que si je dois reprendre une activité ça sera à mon propre compte. Je ne me vois pas devoir rendre des comptes à une entreprise, devoir demander la permission de rentrer chez moi m’occuper de mes enfants si ils sont malades. C’est un bon compromis qui demande quand même une sacré organisation et une grande concentration j’imagine.
Tout est dit dans cet article… mille BRAVOS !!!
Moi aussi je suis femme au foyer, et j’aime ça… mais par dessus tout, j’aime mon métier parce que c’est mon choix (merci Evelyne thomas… ok je sors)… j’ai d’ailleurs fait récemment un article dessus (sur être mère au foyer hein, pas sur Evelyne… 🙂 )
https://lesbellespetiteschoses.com/2016/04/04/juste-une-maman/
Ravie que ça t’aie plu, je vais aller lire ton billet ! Bises
Je suis morfondue (un mélange de mortifiée et dents qui poussent) par le vide intersidéral de ce genre de réflexion. Moi qui est arrêtée de bosser pour trouver ma propre voie et m’éviter de sombrer dans la neutralité, me ronger les ongles à force de culpabiliser de ne plus apporter ma part de lingot ; trouver la force d’affronter ma peur et d’avoir enfin un enfant à plus de 40 balais ; de constater qu’il était plus difficile financièrement de faire garder ce petit bout de soi que de le garder soi-même et comprendre en parallèle que je veux en profiter au maximum et savourer ce moi enfantin qui se réveille dès que je la vois… Pour chacun de mes moments de doute, de détresse, puis de décisions pour accéder à ma liberté, je ferme la porte aux préjugés et idées reçues et je jette la clé.
Mille fois merci pour ce retour tout en finesse et en jolie malice, Céline.
Bonjour Céline, je suis arrivée indirectement sur cet article (les joies des errances sur le web) et je suis allée lire le fameux article.
J’apprécie vraiment le fait que dans votre réponse, vous n’opposiez pas mères qui bossent et mères au foyer (je l’ai vécu à l’envers, j’ai des jumeaux, je voulais continuer à travailler…et autour de moi c’était « ah bon tu ne les allaites pas ? Ah bon tu ne t’arrêtes pas de bosser »)…Et bien non, je ne m’en sentais pas capable physiquement et moralement (et je suis sortie rincée de mes huit mois de congé mat’). Encore aujourd’hui, je ne le regrette pas, j’ai senti que j’avais besoin de bosser pour être épanouie, le reste du temps, avec mes enfants. Et j’admire les mères au foyer car je sais les trésors de ressources (et d’amour) que cela demande de gérer des enfants, Le vrai féminisme, c’est d’avoir le choix ! Mais l’article en revanche soulève un point intéressant : le poids des réseaux sociaux et de la omni-représentation que cela engendre. On est dans un ère numérique où on met bien plus en scène sa vie (on poste rarement des photos ratées ^^), et c’est ouvert (pas comme les photos qu’on développait chez le marchand qui restaient dans un cadre limité) et je crois que, parfois, cette surreprésentation met la pression. On se compare aux autres (on le faisait surement avant aussi) et disons que le net peut décupler ce sentiment.
On parle beaucoup de choix, d’assumer ses choix etc…
N’oublions pas que malheureusement le choix est un encore et toujours un luxe.
Le choix d’être femme au foyer? Un luxe que les mères célibataires n’ont pas.
Le choix de travailler? Un luxe que les mères (femmes) qui ne trouvent pas de boulot et pas de boulot digne n’ont pas.
Je voudrais respecter l’idée du choix d’être femme au foyer, malheureusement pour beaucoup de femmes au foyer que j’ai pu côtoyer ça n’était pas vraiment un choix.
Entre celle qui a quitté son travail parce que son mari ne voulait pas qu’elle bosse, celle qui n’a jamais pu en retrouver après licenciement/mutation, celle qui a quitté son travail par manque d’épanouissement/dépression/impossibilité d’évolution (plafond de verre), incompatibilité horaires avec une famille….je ne dis pas que certaines n’ont pas trouvé un équilibre par la suite mais il y a toujours des regrets et une certaine frustration.
(et je passe sur certaines mères au foyer qui me rabâchent qu’avec ma volonté de vouloir étudier, travailler en plus d’une vie de famille, je serais forcément malheureuse ou bien je ne trouverais pas de mari… -__- merci…)
Comme la lecture de ton post m’a fait du bien .
Etre en phase avec soi même et bien dans ses pompes c’est l’essentiel. Thanks.
Who’ s the boss ? 🙂
J’espère vraiment que cette charmante Vivi lira ton billet parce que quand même, ca permettrait de remettre les choses à leur place.
non mais !
Je file je vais chercher mes loulous à l’école !!!!! Et après on a patinoire ! Yiha !
Je pourrais dire plein de choses sur ce post, à commencer par la qualité de la prose…. Mais je te (tu permets que je te tutoie ? 🙂 ) dirais qu’une chose : UN IMMENSE MERCI pour ces jolis mots.
signé : une maman au foyer encore plus fiere 🙂
Yeeeeeeeeeesssssss !!
Punaise, on ne s’en sortira jamais, travailler ((à l’exterieur j’entends…..), pas travailler, avoir le choix ou pas, avoir envie mais pas toujours, s’épanouir dans son job, pas gagné non plus, bref la liste est longue…….
Autour de moi, les copines pourraient faire un bouquin, on en rigole bien mais c’est p
Je n’ai pas lu les commentaires. l’article m’a suffit. En fait, moi je m’en tape bien de ce qui se passe chez les autres. Parfois de voir du très beau quand c’est très moche chez moi ça me mine. Mais pas longtemps. Parce que je sais aussi faire la part des choses.
Bref, chacun fait ce qu’il lui plait (plait)
oups….
c’est pas toujours drôle !!
Ah oui, j’ai 46 balais, je dépends grave de mon mari (pour les sous sous) mais je suis sa came pour plein d’autres trucs, et j’aime ça………. alors oui pas toujours facile le regard de certains, non certaines……. moi j’ai choisi, je ne m’emmerde jamais, mes journées sont trop courtes, ah oui mes grands font des études et ont l’air bien dans leurs basks, et mon dernier a toujours la banane……. si j’avais toujours travaillé, peut être aussi, mais on s’en fout !!!!
Céline j’aurai plein de trucs à dire encore et encore, bravo, ton billet est drôle en plus, allez bon vent !
Des bises
Céline, Je nai pas lu l’article, mais je lis volontiers votre commentaire et je vous approuve et toute cette génération de jeunes parents qui privilégie la famille, leurs enfants, Cette génération soixante huitardes a démoli, massacré les valeurs de notre république, les politiques, les assoc ont fait le reste. Il suffit de voir, entendre le monde actuel. Oui je vous approuve des 2 mains et pour cause, moi qui ai vécu Mai 68, ai eu des frères qui sont montés sur les barricades, ont lancé les pavés, ai subi la société patriarcale, ai porté des pantalons à fleurs, ai écouté du Bob dylan en boucle, ai profité de tant d’autres choses délicieuses que cette liberté qui nous était fraichement accordée et pour lesquels tant de jeunes se sont battus. Mais cette liberté, ces revendications contre la société patriarcale que nous subissions qu’ont-elles apporté ? Tant de belles choses certes, la liberté d’expression, de vivre comme nous le souhaitons, plus tout à fait maintenant semble t-il….!! Mais il y a un revers de la médaille, nous avons bossé comme des malades, nous sommes devenues des carriéristes à tout prix et surtout prêtes à tout, avons pris la place du père dans nos foyers, avons ouvert nos grandes gueules partout, pour tout et n’importe quoi, au seul prétexte que nous étions féministes… avons jugé et certaines encore à ce que je lis, avons dessiné la courbe ascendante des divorces de façon exponentielle, avons asexué nos mecs, avons fait des bras de fer avec les hommes que nous côtoyions dans nos vies professionnelles, avons pollué à outrance cette belle planète sans scrupules et sans rien inculquer à nos enfants, alors que nos parents étaient, sans le savoir, protecteurs de notre planète, avons fait des enfants toute seule, ou les avons élévé seules en partie, ces memes enfants les avons livré à eux-mêmes et livrés à 100 % à un système scolaire, livrés à cette nouvelle société faite de psy et tant d’autres qui revendiquaient cette société féministe, et pourquoi ? pour nous délester de cette image de femme soumise, asservie à son jules que tant de bonnes femmes de cette époque « dites féministes » nous avaient martelé dans la tronche à coups de burin et que nous avons ingurgité sans penser ou nous soucier des conséquences, pour vivre « notre liberté » Nous avons « acheté l’ amour » de nos enfants pour compenser notre absence perpétuelle au foyer au profit d’une présence perpétuelle au boulot. Et ces enfants nous les avons découvert lorsqu’ils nous ont annoncé que nous allions, être grand parents. Oui nous sommes passés à coté de l’essentiel.Alors je dis, Tout ça pour ça…!!!!! Au final c’est votre génération qui profite pleinement des combats passés car avez su tirer la quintessence de tous ces échecs, ces réussites , mais aussi, dans une juste mesure des combats de 68 et je vous soutiens pleinement pour vos choix de vie. Alors non mesdames ne renoncez pas à vos enfants, à bosser à 80%, à laver le cul de vos casseroles, à laver les cale-bards de vos mecs, la vraie vie, c’est la famille, vous êtes une génération que j’adore et vous envie, car vous avez tout compris. Je vous embrasse toute cette génération et croyez moi, les vraies valeurs qui ont été détruites par le passé, reviendrons grace à votre génération. Vous êtes la seule et vraie valeur qui renait de ses cendres. Alors continuez votre combat, défendez bec et ongle votre présence au foyer avec vos enfants et votre jules.
J’ai lu l’article du monde avant le tien (on se tutoie ça te gêne pas? ) Je n’ai pas lu les commentaires de l’article du Monde car en général ça ne sert qu’à déverser de la haine avec des arguments bien creux. Cela dit l’article m’a plu, peut-être que c’est du déjà lu, mais pas pour tout le monde. Peut-être qu’il aura été lu par une maman qui à ce moment là ne se sentait pas à la hauteur. Parce que malgré tout, on ne peut pas le nier, il y a une représentation de la « bonne mère », celle qui fait des gâteaux maison, des fêtes d’anniversaire aux petits oignons etc… Pour certaines c’est parfois dur d’avoir le sentiment de ne pas en faire autant pour ces enfants, de ne pas en faire plus. Cette idée a pu me traverser l’esprit et puis j’ai fait le choix de me dire que ce n’était qu’une partie de la réalité, qu’au-delà du cadre Instagram il y avait autre chose que l’on choisissait de dire (de lire) ou pas. J’aime ton blog, ton IG justement parce qu’ils ne sont pas « lisses », qu’on sent bien que derrière l’image la vraie vie est là, avec les petits tracas, mais que l’important est de se focaliser sur les bonheurs quotidiens. Pour moi aussi le féminisme c’est de pouvoir choisir mais je rejoint certains commentaires, pour certaines, les choix n’en sont pas toujours ou ne coulent pas de source. C’est un casse-tête sans fin de trouver son chemin en tant que femme et en tant que mère. Chacune fait avec ses possibilités et son histoire. Personnellement, je travaille parce que je me sens mieux ainsi, je fais des gâteaux maison et des anniversaires aux petits oignons parce que j’aime ça et pour moi l’essentiel est là : ne faire que ce qui a du sens pour nous, faire ce qui nous donne du plaisir.
C’est bien Céline de réagir ainsi, j’ai lu l’article aussi. En tous les cas, c’est une avalanche de commentaires. Laisser à chacun le choix qu’il souhaite, pas de stéréotypes.
Et le bonheur c’est bien primordial dans nos vies.
Oh quel article génial !! Bravo
Dommage qu’il n’y ait pas de touche » applaudissement » car toutes ces Vivi m’emmerdent profondément, le jugement WTF ^^ ton message est fort et vrai, merci à toi je le parage complètement… Au fait les caleçons tu les laves avec une lessive faite maison au moins ??!! des bises
Je suis d’accord avec toi lorsque tu dis que le féminisme c’est d’avoir la liberté. Cela dit j’ai trouvé l’article du Monde très intéressant, parce qu’il pointe du doigt des choses dont on ne se rend même pas compte !
Il y a quand-même depuis plusieurs années une tendance générale à glorifier, survaloriser la maternité. C’est un peu devenu ce que j’appellerais une image d’Epinal, un truc que tout le monde s’accorde à répéter sans trop réfléchir. De la même façon qu’il y a des clichés sur pleins de trucs, la maman épanouie et aimante est en train de devenir un cliché. Un cliché très reflété (et relayé) par la blogosphère.
Et souvent le cliché précède la réalité. Moi aussi je voudrais que plus tard les petites filles d’aujourd’hui aient le choix de faire ce qu’elles veulent de leur vie, travailler ou maman au foyer. D’un point de vue juridique elles l’auront c’est sûr. Mais je ne suis pas certaine qu’elles seront 100 % libres au quotidien, dans leur tête, je ne suis pas certaine qu’elles ne seront pas conditionnées par ce que la société leur montre partout (pas que sur la blogosphère).
Même si elles sont suffisamment sûres d’elles pour choisir, elles feront le choix entre quelque chose qui est marginal (« je veux pas d’enfants ça ne m’intéresse pas » « j’ai des enfants mais je m’épanouis mille fois plus dans mon boulot ») et quelque chose qui est validé, approuvé par la société. On est quand-même tous conditionnés par la foutue « norme » ! On aime rarement se sentir en marge.
Alors même si à titre individuel beaucoup de mères au foyer blogueuses sont féministes, je pense que leurs blogs (de façon involontaire) participent à entretenir quelque chose qui va à l’encontre du féminisme ! Il y a mille façons d’être mère et c’est presque toujours la même qui est montrée. En fait l’atteinte au féminisme, à la liberté dont il est question ne se fait pas sous forme de droit mais de pression sociale.
Sur ce bonne soirée à toutes !
J’aime!
J’avais ecrit un billet sur ce sujet il y a quelques mois… Un droit de réponse aussi, mais en réponse à un billet d’une blogueuse qui prétendait « Non, mère au foyer ce n’est pas un métier »:
Le voici: http://unechambreamoi.blogspot.fr/2016/03/mere-au-foyer-ce-nest-pas-un-metier.html?m=1
Eh bien parfaitement dit !
Juste laisser les gens faire ce qu’il veulent bordel ! Et être heureux de le faire.
J’avais (j’ai…) une maman ultra féministe, qui bosse, qui ne veut pas faire le ménage ou le repassage (et bien d’autres trucs encore plus féministes que la vie domestique !)… Qui m’a apprise à être libre de choisir…
Et aujourd’hui j’assume à fond cette vie qu’elle a rejeté.
Vouloir vivre un remake de la petite maison dans la prairie ! Caroline et Charles qui pleure dans ses bras parce qu’il a trop bossé tout en jouant du violon ahahahaha ! je veux je veux je veux ! Puis je veux aussi sortir avec mes amis et qu’il ait parfois fait la soupe pour mon retour…
Tout ça à Paris, avec des sabots et un pot de Nutella (par contre bio pour moi désolee… 🙂
Mais juste kiffons, assumons nos choix, et vivons heureux nos vraies vies imparfaites aux yeux des autres.
Je dis toujours que mon fils n’est pas parfait, mes choix, mes amis, ma famille, moi non plus… Mais ce sont MES PARFAITS, ceux qui me vont parfaitement ! Et ça c’est déjà pas mal.
Il y a les choix assumés, le féminisme et le regard des autres… tout ça c’est bien le bazar ma bonne dame !
Des bises
Je n’ai lu, ni l’article du monde, ni les commentaires de cette Vivianne.
Mais j’ai quand même du mal à adhérer avec vos propos, même s’ils sont intéressants, car je n’ai pas l’impression que dans la majorité des cas on puisse vraiment choisir d’être mère au foyer. Beaucoup de femmes ne peuvent pas se demander si elles préfèrent travailler ou être mères au foyer, car financièrement elles n’ont pas le choix. Je connais de nombreuses femmes, qui ont été femmes au foyer, et qui n’ont pas réussi à être de nouveau actives lorsqu’elles le souhaitaient, soit parce qu’elles ne trouvaient pas de boulots, car des qualifications laissées en stand by pendant des années, ça peut faire douter des compétences réelles de la candidate, soit parce qu’elles avaient l’impression de devoir être là pour leurs enfants, même une fois ados, ou soit parce qu’elles n’arrivaient plus à gérer de front foyer et travail.
Ensuite pour la question de la dépendance financière, je suis bien d’accord que dans le couple, il y a tout un tas d’interdépendances autres. N’empêche qu’avoir son propre salaire me semble être très important, non pas pour se dire qu’on est une femme autonome qui s’assume, mais par sécurité, car malheureusement le pire n’arrive pas qu’aux autres. Rien que l’année dernière j’ai eu dans mon entourage très proche, deux mères de famille dont les conjoints sont décédés brutalement…
Excellent ! Trop bien écrit ! ! Bravo. Bises !!
On ne peut malgré tout pas niet le côté financier de la chose ne vous en déplaise. Une femme au foyer dépend financièrement de son mari. Et même si c’est un échange de bons procédés ( chéri travaille et chérie fait les courses) il ne faut pas nier qu une séparation reste toujours possible… Et dans ce cas c’est bien la femme qui est pénalisée ( le marché du travail n’attend pas les super mamans quand bien même elles font des super gâteaux) . Monsieur trouvera plus facilement une femme de ménage qui lui repassera ses chaussettes que madame ne retrouvera un homme qui l’entretienne
Je ne nie rien du tout, le débat n’était pas du orienté là dessus mais bien sur la tolérance entre femmes. Évidemment que personne e n’est à l’abri d’une rupture, mais à quoi bon le rapeller sans cesse? Aucun emploi n’est sûr à 100% non plus, si?
C’est quand même plus facile de retrouver un taf après un licenciement ( et puis les indemnités chômage existent) qu’un taf après avoir été mère au foyer… Et ne nous leurrons pas les pensions alimentaires en cas de séparation ne permettent pas de continuer à ne pas travailler (pour la femme). Et quid de la fierté de vivre en dépendant de son ex??
Je t’avoue que je trouve étrange d’appuyer à ce point là-dessus.
Tiendrais tu le même discours à une femme de 50 ans qui vient de perdre son emploi? Lui dirais tu qu’elle aura du mal à retrouver du travail? Beaucoup d’emplois, en free lancé par exemple, présentent des soucis de précarité. Ça ne me viendrait pas à l’idée de le mettre en exergue aux personnes dzns cette situation. Chacun gère sa vie comme il le peut en s’accomandant des inconvénients. Je pense que toute les mères au foyer sont conscientes que leur situation présente des inconvénients (en tout cas c’est mon cas) mais si on ne regarde que ca, on ne fait plus rien, et on bosse tous dans des administrations
Je viens de lire l’article en question.
S’il peut sembler à certaines présenter un goût de « déjà-vu », il a le mérite de mettre en avant un fait social indéniable…et que beaucoup semblent avoir intériorisé comme une norme: l’absence du père de la sphère domestique.
La question n’est pas tant de savoir s’il est légitime ou non de faire le choix de se consacrer à plein temps à sa vie familiale. Dès lors que ce type de choix est possible, ce qui, rappelons-le, est un financièrement loin d’être le cas pour bon nombre de ménages, il relève de la liberté de chacun et n’appelle à aucun jugement de valeur.
En revanche, n’est-il pas choquant de constater qu’en 2016, ce choix est effectué dans la très grande majorité des cas par des femmes? Cela supposerait-il que la femme soit plus naturellement encline à s’orienter vers cette missions que son conjoint? Je ne le pense personnellement pas. Cette norme sociale rétrograde est malheureusement illustrée par l’absence criante des pères dans les tranches de vie partagées par les blogomums. Ils apparaissent encore bien souvent comme de gentils aidants, qui acceptent de prendre le relais d’une mère parfois demandeuse d’un peu de soutien! Mais ne nous y trompons pas: l’éducation des enfants, la gestion d’un foyer sont des missions qui doivent en premier lieu être prises en charge par les femmes…que la société s’emploie à façonner en ce sens dès leur plus jeune âge! Dommage.
oui alors autour de moi, j’ai surtout des compagnons qui n’ont pas du tout envie de voir leur trogne trainer sur les réseaux car c’est moins leur truc… arrêtons de voir de la femme corvéable partout.
j’ai aussi beaucoup de couples où le mari bidouille la partie technique du blog de sa nana, c’est le travailleur de l’ombre. ( et là je sens que je risque une réponse sur les genres etc et bien tanpis)
et enfin souvent quand la maman est en photo, c’est le papa qui photographie. Et ouais…fallait y penser
C’est drôle parce que je n’ai pas du tout perçu cet article comme une critique de la femme au foyer.
J’ai rapidement lu les milliards de commentaires de ton post, j’aime beaucoup celui de 1968 car personnellement j’aime à croire qu’on va réussir à faire des familles moins déglingos que la génération d’avant que je juge égoiste en tous points. (c’est un autre débat).
Tout ça pour dire que j’ai plutôt vu une critique de l’univers des blogs et d’IG où en peu de temps on est passé d’un discours un peu centré sur la vie qui continue avec les kids, les bons plans, le partage etc… à une espèce d’univers un peu fake où le vintage a déteint sur les gens et pas que sur leur déco.
Et promis, pas une seconde je n’ai pensé ça de toi parce que justement chez toi c’est la vraie vie, d’une femme au foyer, certes, (et so what), mais pas seulement, les jours avec et les jours sans, les voyages etc… et pas que tes kids non plus, avec même parfois des photos floues ;). On n’est pas chez une héroine de mad men quoi…
En fait pour moi cela ciblait très clairement certaines personnalités du web qui effectivement surjouent la mère parfaite en omettant de nous dire que hors-champ un pro les prend en photos, un coach les aide dans leur déco, les marques offrent les jolies tenues des enfants etc etc.. Alors certes, tu me diras, personne n’oblige personne à les suivre, mais elles sont devenues tellement incontournables que bcp de monde frôle l’overdose.
et encore une fois, je ne parle pas du tout de toi !
sinon blague à part: je suis en ce moment et depuis un an « au foyer » après avoir fait partie pendant plusieurs années du codir des boites pour lesquelles je bossais… et ben tu sais quoi, c’est vachement plus facile la vie au bureau 😉
Hello,
Alors en fait je ne parlais pas de l’article en question mais des commentaires en dessous du partage FB du monde.
L’article en lui même est assez vrai, je trouve aussi, bien que je trouve un peu poussé de parler de burn out chez les lectrices non?
toutes mes confuses, je n’avais pas bien compris.
après, les commentaires sur le facebook des organes de presse c’est souvent un ramassis de conneries par des gens pas très fins, faut pas se donner la peine de les lire.
mais j’avoue, puisque tu en parles, que j’ai frolé le burn out quand j’ai vu que tu avais THE kitchenaid rose.
Ce jour là ma vie m’a semblé si moche 😉
Oh que j’aime ta réponse. Lorsque j’ai lu cet article, d’abord j’ai pensé à ces mères incriminées… Qui est ce journaliste pour critiquer un mode de vie? Pourquoi n’a t’on pas le droit en tant que femme d’aimer être mère et de faire des gâteaux pour sa progéniture? Et aller jusqu’à donner des noms de blogueuses, j’étais triste pour elles! D’ailleurs je me demande dans quelle mesure cet article n’a pas été écrit pour créer le buzz. Le Monde a besoin de nouveaux adhérents??? 😉
Et puis, là, tout de suite, j’ai envie d’envoyer ta réponse à ma belle soeur, elle qui n’arrête pas de me seriner avec ma façon d’être mère! Complètement différente de la sienne parce que la sienne est mieux! Alors que ce soit elle ou bien les autres, ne pourrions nous pas être juste bienveillantes les unes envers les autres. parce qu’au fond, nous sommes juste les mères que nous pouvons et voulons. Bien sur qu’il y en a qui cuisinent plus, qui calinent plus, qui se sniffent à l’odeur de leurs enfants, mais en quoi est-ce une tare? De même que celles qui ont besoin de beaucoup de temps pour elle, de préférer passer des heures au boulot plutôt qu’avec leurs enfants ne sont pas de pires mères.
Allez, mesdames les mamans, on est toutes différentes et c’est tant mieux, mais il y a un domaine sur lequel on devrait toutes se retrouver : la bienveillance envers toutes les mamans 😉
J’irai même plus loin et j’etendrai cette bienveillance à toutes les femmes, qu’elles veuillent une famille nombreuse ou pas d’enfants du tout, qu’elles allaitent ou pas, qu’elles soient financièrement dépendantes de leur conjoint ou maman solo. Arrêtons de penser qu’on sait mieux que les autres ce qui est bon pour eux !
Je ne savais pas que cet article avait fait polémique et d’ailleurs, je l’ai bien aimé cet article, moi!
Pas pour le débat mère au foyer/ mère qui travaille, je garde mon avis pour moi, je ne suis pas sûre qu’il intéresse grand monde mais … c’est vrai que cette perfection de certains blogs est ultra culpabilisante pour pas mal de mamans imparfaites comme moi et parfois, il est bon de se rappeler que ce n’est que des vitrines tous ces jolis blogs. Et même si je le sais bien, je me rends parfois malade de culpabilité devant tous vos jolis blogs joyeux, vos enfants nickels qui sourient toujours, vos maisons rangées et vos décos derniers cris… Alors, bref, je l’ai bien aimé cet article, il m’a parlé et tant pis pour les personnes qui ont eu envie de polémiquer, je crois que si on pouvait foutre la paix aux gens quant à leurs choix de vie, tout serait plus simple!
Se servir du féminisme pour se justifier son choix d’un mode de vie qui renvoie à tellement de clichés, cela me dépasse un peu.
Je ne parle pas seulement du choix d’être mère au foyer (qui n’est malheureusement dans beaucoup de cas pas un choix), mais de cette façon de montrer à longueur de temps un univers mièvre à souhait, à base d’enfants en apparence tous mignons, de maman tellement épanouie qui aime tellement préparer des bons petits plats pour sa famille dans sa maison aux couleurs pastels, mais qui attention aime aussi se faire belle pour son mari qui ramene l’argent pour faire tourner la maison..
Vive le retour aux années 50.
Qu’on se complaise là dedans, pourquoi pas.
Mais sen vanter et pousser des ‘coups de gueule’ en se servant du féminisme, désolée mais non ca ne passe pas.
La blogomum et ce modèle tellement genré et stéréotypé, merci mais non merci.
Bonjour Simone,
Manifestement tu ne lis pas beaucoup mon blog, si c’était le cas je n’ai prôné une maternite parfaite. Je partage nos chouettes moments en famille tout en parlant de l’envers du décors, des difficultés que je rencontre avec mes filles meme si je ne m’apesentis pas dessus parce qu’en fait ça ne regarde que nous.
En revanche dans le billet que tu commentes j’émets l’idée que si nous étions toutes plus tolérantes les une envers les autres nos vies seraient peut être un tout petit peu plus faciles. Mais tu viens de démontrer que ce n’est pas près d’arriver. Je te laisse je dois repriser des chaussettes !
La violence de certains commentaires sur Internet est pathétique et il est évident que chacune doit rester libre de faire les choix de vie qui lui conviennent sans être jugée.
Cela étant dit, ce qui est plus étonnant pour moi c’est la réaction épidermique de la « blogosphère » à l’article du Monde.
C’est certainement désagréable de se sentir critiquée publiquement pour l’image que l’on renvoie, mais n’est ce pas inéluctable quand précisément on fait le choix de rendre sa vie privée (même si ce n’est qu’une partie) publique ?
Car il y a bel et bien une différence importante entre les blogueuses et une femme lambda : les blogueuses choisissent de mettre en avant leur mode de vie, leur déco, leurs enfants et, dans le cas de certaines, à des fins professionnelles et/ou promotionnelles, plus ou moins avouées. Ce n’est peut être pas intentionnel de leur part, mais elles se posent en modèle pour leurs lectrices, et d’ailleurs cela permet à certaines marques de se faire connaître et de vendre (si on regarde sur IG, beaucoup de commentaires sont du genre « tu as acheté ça où? » d’ailleurs).
Pour finir, cela ne me viendrait pas à l’idée de faire un burn out en culpabilisant devant des photos visiblement scénarisées ou retouchées d’un blog ou d’IG, tout comme je trouve cela bizarre de devenir anorexique à cause de photos de mannequins affamées dans les pages de Elle. Mais la pression sociale exercée dans les deux cas semble être une réalité sociologique de fond qu’on ne peut ignorer ou mépriser.
Ce n’est pas l’article du monde en lui même qui a déclenché mon envie d’écrire ce billet mais bien les commentaires en dessous.
Je t’avoue que l’article ne m’avait pas intéressée du tout, mais au bout de trois jours à lire par ci par là « que leur vie doit être triste » et autre joyeusetés je commence à me dire que le fait de ne pas juger n’est pas pour demain !
Les jugements agressifs à l’emporte pièce sont monnaie courante sur internet (suffit d’aller lire les commentaires sous un article qui parle des migrants syriens par exemple, ça donne envie de partir direct sur une île déserte).
Je suis sûre qu’on doit retrouver la même virulence et les mêmes conclusions hâtives en sens inverse en lisant les commentaires sous des articles parlant de telle ministre ou de telle chef d’entreprise qui a choisi de raccourcir son congé maternité .
Je suis cadre sup (comme on dit) en entreprise et je pense que tu vas un peu loin en disant que les femmes qui veulent « faire carrière » sont applaudies et encouragées. Moi j’ai plutot l’impression d’être prise en étau entre ceux qui me jugent pour mes absences de la maison ou le fait que je confie ma fille à une nounou, et ceux au bureau qui m’écartent d’un projet quand je mentionne des contraintes horaires liées à ma famille. Mais chacun voit midi à sa porte, je suppose.
Je suis d’accord avec toi que le jugement permanent est une attitude non constructive, probablement le fait de gens frustrés qui s’ennuient.
Je suis bien d’accord, les femmes passent leur temps à être jugée.
Égoïstes si elles ne veulent pas d’enfants, elles deviennent inconscientes si elles en ont plus de deux. Mere surprotectrices si elles allaitent plus de trois mois elles sont égoïstes si elles n’allaitent pas.
On ne soule pzs autant les hommes sur leur choix de vie je pense…
Arf, de toute façon, que l’on soit mère ou non, la femme devra toujours se justifier, être jugée… Tu travailles, c’est pas bien pour tes enfants, tu es mère au foyer, c’est pas bien, tu es une feignasse….
A un moment le seul truc que j’apprécierai c’est qu’on arrête d’emmerder les femmes, et qu’on les laisse choisir leur voies sans être jugées, critiquées sans cesse.
Très bel article 😉
Merci tu as tout compris ! C’est exactement ce que j’ai voulu dire ! Quon nous oublie un peu, il y a vraiment d’autres sujets plus importants à traiter en ce moment !
Bises
moi aussi de mon caillou du bout du monde j’ai lu cette article, j’en ai discuté avec mes copines et ce que nous en avions retenues c’était plutôt la pression générale qu’il y a sur la femme, la mère qui bosse ou pas et à qui on vends du rêve alors que la réalité sur situe un peu en dessous, je pense avoir le recul mais une amie qui bosse en indépendante, est arrivée un jour en me disant je vais m’arréter de bosser pour mieux m’occuper de mes enfants… au fond elle en était arrivée là car l’image qu’elle donnait en tant que maman ne correspondait pas aux standards de la société et en éprouvait une culpabilité…ouf elle ne s’est pas arrété et à appris à accepter sa façon de s’enoccuper … mais c’est fou en 2016 malgré un Bac + 5 de se retrouver culpabiliser comme ça.
en tous cas moi ton post m’as fait rire et oui le féminisme c’est le droit de choisir…bonne journée ou plutôt bonne nuit pour toi
Bon coup de gueule . Je te suis à 100%. Qu’on foute la paix aux femmes, qu’on nous laisse faire nos propres choix comme des grandes filles que nous sommes et si les femmes pouvaient déjà être un peu plus solidaires entre elles, ce serait un grand pas en avant et une grande force . Bravo pour ce billet !
Et ben madame, c’est envoyé .. Et bien. Clap clap.
Je vous conseille la page FB fabuleuses au foyer d’ Hélène Bonhomme ou son blogue. Il y a toujours une parole juste et réconfortante, et ça change tout !
http://fabuleusesaufoyer.com/
Émilie
Tellement bien dit Merci merci merci !!!
Bises
Hello,
Comme tout le monde ici je te rejoins sur ce sujet devenu si « tabou » !
En amour depuis dix sept ans avec un marin pêcheur ( qui de fait passe beaucoup de temps en mer avec des horaires tout simplement fofolles ! ) j’ai fait le choix d’être à la maison pour nos petits, pour nous, pour moi… c’est comme cela que je m’épanouis, c’est comme cela que j’incarne mon « ambition » c’est comme cela que je m’exprime.
Mais bien souvent j’ai eu cette désagréable impression d’être jugée sur mes choix, m’entendant dire :
« ne dépend pas de ton homme » : de quelle dépendance parlons nous ? je sais fendre du bois pour réchauffer ma famille et en ramener un panier entier au pied de la cheminée sans me plaindre, faire pousser des légumes pour mieux les nourrir, gérer tous leurs petits bobos quotidiens sans stress, les soutenir au niveau scolaire dès qu’ils me sollicitent, changer des fusibles, dépanner mon fer à repasser (oups pas très féministe le fer à repasser pardon !) En gros nous dépendons l’un de l’autre en totale harmonie, comme une équipe on est plus fort à deux !
« tu ne te réaliseras jamais professionnellement » : est ce que l’ambition peut se situer ailleurs ? Oui je le pense et heureusement, et à ce propos j’ai créé ma marque de bijoux de chez moi comme une grande, justement parce que j’étais au top de mon épanouissement personnel et que cela a contribué à me créer ma propre activité,
« ta fille n’aura que cet exemple!! : oui et ? Je suis si horrible que ça comme exemple ? Ma fille qui a maintenant 14 ans a des tonnes de projets dans la vie, dont celui d’étudier, de voyager, de rencontrer… peut être parce qu’elle grandit dans un environnement ouvert à tous les possibles, peut être parce que nous lui laissons souvent son libre arbitre face au décisions qu’elle a prendre ? Peut ère parce que nous ne sommes pas dans le jugement ?
D’ailleurs ma maman a moi à bossé toute sa vie et porte elle aussi ces propres regrets comme d’avoir raté beaucoup de moments avec ses enfants, je n’ai pas calqué mes choix sur les siens et elle m’a pourtant toujours encouragée et soutenue dans ma démarche, et pour moi c’est ça le vrai féminisme !
Bref bref bref, les vieilles réacs qui nous rabattent les oreilles à coup de « on s’est battues pour vos libertés » sans respecter le choix de chacune me gonflent, me fatiguent et ne m’intéressent pas.
Et au passage, mon mec sait cuisiner, laver ses fringues, baigner sa petite dernière, parce que oui, je suis folle, nous sommes fous, après deux enfants devenus « trop grands » à mo goût, nous avons fait une petite dernière (pour la route) il y a deux ans et qui me « condamne » encore pour quelques annees à m’épanouir, pauvre heureuse que je suis.
Big up à toutes et abattons tous les préjugés car le monde n’est pas fait que de mâles dominants bravo à ce qui sont de super amoureux et de super papas…
merci Celine pour cet article !! dqns les dents Vivi!! « femme au foyer » deux mots tellement forts de sens. La femme pilier du foyer. deja qu ‘etre femme c’est pas simple, etre maman ca l’est encore moins et « gerer » les enfants, le mari, la baraque c’est vraiment pas de tout repos! c’est un boulot a plein temps remunere en calins et bisous et quand tout ca tourne rond quelle satisfaction!!! Quel bonheur et quelle chance de pouvoir elever tes enfants, etre la, tout simplement.. les voir grandir.. c’est vrai que cqa doit etre tres dur pour tes filles!!!
Non mais franchement!! quelle societe et mentalite tellement fermee dans laquelle on vit!!
je rejoins un commentaire du dessus!! Celine presidente!! et vive les kermesses et les poulets rotis!!!
change pas !! t’es geniale!!
besos depuis l’autre cote de l’atlantique !!!
(pardon pour les fautes de frappe et les manque d’accent qui n’existe pas sur mon ordinateur!!)
bonjour, je découvre votre blog par cet article…et merci pour cet article!!! Diplomée Bac +7, gagnant très bien ma vie en région parisienne (plu que mon mari), nous avons quand même pris la décision que je sois mère au foyer, maman aujourd’hui de 4 enfants, à la campagne. Je n’aurai pas pu supporter de ne pas pouvoir profiter autant que je l’aurai souhaiter de mes enfants. J’imagine, même si ils ne disent rien, que je dois en choquer plus d’un dans mon entourage, ma famille…mais je l’ai choisi.
bonne journée
Vive cet article si drôle et juste! Je suis mère au foyer et j’en ai tellement assez des gens qui ne comprennent que l’on puisse faire ce choix! Mais bon je sais aussi que c’est de la jalousie dans la plupart des cas. Il y en a tellement qui ne savent pas s’occuper de leurs enfant, qui ne savent pas jouer avec eux, parler avec eux, n’en ont pas la patience, et ça leur fout les boules qu’on puisse s’en sortir dans ce rôle et aimer ça!
Vive les femmes, le féminisme, et les hommes aussi 🙂