Dans les bois à la saison des perce-neige
Dimanche le ciel était bleu, et même si le vent soufflait fort on a eu vite vite envie de prendre l’air.
Direction les bois près de chez nous, rien de très original, j’y allais déjà toute petite.
Et pourtant on réussit encore à se perdre sur les petits sentiers, à s’émerveiller de la lumière, à découvrir des champignons comme on en n’avait jamais vu.
Chaque saison nous réserve son lot de petits plaisirs. Cette fois ci c’était les perce-neige qui commencent à pointer le bout de leur feuille.
On passe toujours beaucoup de temps dans ces espèces de cabanes, les filles s’y inventent des histoires d’indiens, d’enfants perdus, de petits cochons attaqués par le grand méchant loup.
Lulu grouine partout avec l’air d’un chien de garde qui protège sa portée et nous, ben nous, on mitraille, on respire, on les laisse se salir et se défouler.
Et puis quand le jour commence à décliner on remballe et on rentre se réchauffer à la maison.
C’est majestueux – je suis en manque de grands arbres dans ma garrigue.
Mais les prémices du printemps sont là et dans le sud tout est déjà fleuri – narcisses, coronilles, amandiers et même les iris sont de sortie.
Vivement qu’abricotiers et pêchers s’y mettent aussi, c’est spectaculaire !
Mmmmh le grand air! ça me manque un peu… Heureusement ce weekend c’est retour au bercail dans ma campagne jurassienne, le trou du cul du monde 🙂
Très chouette mais j’aurais bien voulu voir un perce- neige
Petite, je passais des heures dans la forêt, à crapahuter dans les cabanes construites avec les copains, à balader mon chier, à m’inventer des histoires d’exploratrice ! C’était bien chouette
Ces moments sont nécessaires, c’est une manière de se vider la tête et de profiter d’être en famille. Je m’accorde chaque week-end un moment dans la nature toute proche, c’est un réel bonheur.
Josette.