les week-end en famille #16

Un week-end de foufou, un week-end sur les chapeaux de roues, à deux, à quatre, à six, à plein, au soleil, sous la pluie, on en a fait des choses. Un week-end de trois jours qui en contient au moins cinq vu tout ce qu’on s’est agités.

Vendredi: Pas le temps pour une grasse-mat’, la couleur du week-end est annoncée.
9 heures mes parents débarquent pour l’opération ballon d’eau chaude. Après la livraison d’un petit dej’ de compet’ on se met au boulot. Simon et mon père à la plomberie, ma mère et moi au rangement de l’appentis au fond du jardin. Quand on a emménagé on avait repoussé cette étape et entassé consciencieusement le matos de jardin sur les vieilleries existantes. En avançant dans la belle saison, impossible de reculer.
Ma mère et moi avons chaussé nos gants de chantier, et nos masques anti poussières, j’ai pris une boîte d’anti histaminique, et on s’est lancées.  Comme les parents d’Amélie Poulain on a vidé, trié, dépoussiéré, trouvé des trésors et re-rangé. La grosse satisfaction.

 
Et puis après ça, on avait encore encore de l’énergie à revendre, on a jardiné. planter, ratisser, tailler, faire des bouquets. Pas doutes, ça a une autre saveur quand tu es propriétaire. Le rosier donne de grosses roses jaunes qui sentent l’été, j’en mets partout dans la maison.

Samedi: Jour à marquer d’une pierre blanche en diamant, nous avons réussi à sortir de chez nous avant onze heures. Le secret? No Télé !
Au retour du marché, avant la folie qu’allait être l’après-midi, Fantine, Ella et moi nous sommes pelotonnée sur le canapé pour découvrir ensemble le petit cahier « telle mère, telle fille » des éditions minus. C’était drôle de les voir réfléchir aux défauts qu’elle me trouvent, de les voir attentives quand je lisais à voix haute ce que j’écrivais sur leurs naissances. Il faut qu’on finisse de le remplir maintenant, ça va leur faire un joli souvenir à feuilleter.

Le repas avalé, j’ai déguisé Fantine pour un anniversaire VIP un peu plus près des étoiles. Saurez vous reconnaitre l’héroïne qu’elle incarnait?

Dimanche matin: Réveil bon pied bon œil après une soirée et une nuit onnestpasquedesparents.  Les dingues qui pourraient faire la grasse mat’ mais qui préfèrent aller chiner et faire les débiles dans un champ de colza, ne cherchez plus, c’est nous…

Qu’importe la fatigue si on trouve de belles choses et qu’on s’amuse.
Le dimanche s’est prolongé dans l’effervescence du jardin, sauf pour Ella, qui épuisée par tant d’activités s’est endormie avec délices dans un fauteuil à l’ombre. Je l’ai bouffé des yeux tellement elle était crousti fondante, recroquevillée comme un bébé.

Simon, lui a planté un figuier <3 , et une glycine. je ne l’avais jamais vu aussi heureux que de la terre plein les mains je crois.
De mon côté j’ai découvert que nous avions un jasmin au fond du jardin, deux bouquets blancs embaument maintenant le rez de chaussée.
Je n’ai pas eu l’occasion de  rencontrer l’ancienne propriétaire de la meulière, mais une chose est sûre, cette femme avait le jardinage dans le sang. Je ne la remercierai jamais assez de nous avoir laissé une pareille pépite. Des surprises délicieuses nous y attendent chaque semaine. Maintenant, il ne me reste plus qu’à espérer  d’avoir choppé le virus, je m’en voudrais de faire crever des rosiers plus vieux que moi.

La semaine s’annonce courte et bien remplie, mais remplie de chouettes moments j’en suis sûre.

Jours fériés et chantilly !