coeurA bicycleteuuuuu…coeur

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Désormais à Amsterdam, la terreur a un nom.

Célinette ou la tornade au guidon d’acier.

Il faut dire qu’après m’avoir vu à l’oeuvre sur une de leurs bicyclettes venues de l’enfer, les hollandais n’ont eu d’autre choix que celui de me craindre.

Et quand je dis de l’enfer, j’exagère à peine. Pour moi, quand on remplace les manettes de frein par un bête mouvement arrière des pédales, on est au choix un agent du KGB qui veut me zigouiller (c’est possible, hein, je vous dis pas tout) ou Satan. Et devant l’absence d’agent de la KGB, je dois me rendre à l’évidence, c’est Satan qui est derrière toute cette affaire (ça aussi c’est possible, vous regardez jamais » plus belle la vie » ?).

Malgré, donc, quelques frayeurs sur les pistes cyclables, on a, mon mari officiel (depuis un an, héhé), et moi, passé un super week-end où on a, en vrac:

-Musclé nos cuissots

-Mangé des frites délicieuses, les meilleures de notre vie peut-être

-Fait les multiples friperies que proposent la ville, ou j’ai essayé, avec élégance je dois dire, une des tendances phares du moment, le combi-machin-chouette. Jugez sur pièces fripperies1fripperies2
Que ne sacrifierai-je pas à la mode? Pas même mon honneur! J’ai une classe folle je trouve 😉

-Visité la très émouvante maison d’Anne Frank
-Fait de bonnes affaires dans les friperies sus-citées (mais ces photos-là, je les garde pour un prochain billet)

-Passé nos nuits dans un hôtel super, où les cloisons bougent pour créer de nouveaux espaces (à l’intérieur des chambres, hein, pas de blagues, vous imaginez sinon au milieu de la nuit, vos voisins qui bougent les cloisons genre « notre chambre est trop petite, on emprunte un bout de la votre »)

-Dormi comme des bébés, dans une couette et des oreillers moelleux comme un cumulonimbus

-Eu un peu froid, parfois, quand le soleil jouait à cache cache avec les nuages

-Satisfait le vieux fantasme (non je ne vais pas parler du quartier rouge, rassurez-vous) de goûter à tout ce qui nous faisait envie sur la carte du restaurant grâce à un endroit génial qui proposait une formule spéciale.

-Entendu Claude Barzotti (un illustre chanteur francophone du temps jadis, aujourd’hui diffusé en exclusivité sur nostalgie) dans un bar à bière du quartier du Jordaan.

Et tout ça, à peine à quatre heures de train. Le dépaysement est finalement tout proche!

Et vous, vous partez quand?

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